F91 Dudelange 1-0 Swift Hesperange

 

Il y a des matchs qui donnent des émotions aux fans de football et d’autres qui ne font vibrer que les supporters des deux clubs qui s’affrontent.

Sur le papier, une rencontre qui oppose les deux premiers du classement, à 3 matchs de la fin, c’est très excitant.

Hier, dans la réalité de la BGL Ligue, on a assisté à un match, où l’enjeu s’est mélangé au niveau technique moyen mis par les joueurs.

Les ingrédients d’un match peu rythmé avec de faibles temps de possessions et, donc, peu de phases d’attaques placées qui rendent le football si agréable.

On avait peut-être oublié trop vite que Dudelange restait sur deux défaites de rang (dont la cause s’apparentait plus à de la suffisance qu’à un coup de mou tactique ou technique) et que les joueurs de Fangueiro n’avaient plus de joker à griller face à Hesperange.

Ils étaient donc obligés de se reprendre.

On avait aussi peut-être oublié que le Swift, bien que sur une dynamique lui permettant de redevenir un concurrent au titre, avait gagné 9 points (sûrement très mérités) pris contre des « Petits » (avec tout le respect qu’on leur doit).

Il y avait donc de l’enjeu au Stade Jos Nosbaum, et l’on a senti que les prises de risques ont été minimales de chaque côté et peut-être un peu trop.

Dans l’analyse du match aller, on avait noté une volonté de première relance offensive qui permettait de nombreux relais, des transitions, des attaques placées…

Hier, les deux coachs ont fait en sorte de bloquer cette zone du terrain et il n’y a pas eu de dépassements de fonctions des joueurs pour trouver des alternatives à ce plan de jeu.

On a donc rarement retrouvé ce type de phase de jeu.

Bref,peu de football à se mettre sous la dent.

Pourtant, le but dudelangeois arrivera par l’application de l’un de leurs circuits préférentiels.

De son côté, le Swift a joué comme la majorité de ses matchs cette saison : sans changer de plan et de système de jeu pendant 90 minutes.

Et, hier, on sent que si le match avait duré 3 jours, Hesperange n’aurait pas changé sa manière de jouer et n’aurait toujours pas mis le ballon au fond des filets.

Il n’y a donc pas grand-chose à analyser.

Chaque équipe a préféré faire en sorte de mettre le plus possible le ballon dans le camp de son adversaire.

Ensuite, batailler pour le récupérer le plus haut possible afin de pouvoir attaquer le but du gardien adverse au milieu d’un bloc déséquilibré par la perte de balle.

De la tribune (et surement du terrain), nous avons pu apercevoir quelques portes ouvertes, dans les blocs défensifs de chaque équipe, qui n’ont pas été poussées.

Les voici.

 

La porte ouverte du système de jeu défensif de Dudelange : La gestion de Dominik Stolz